guerrière
Salut à toi Peuple de la Geste ! Quelques lignes pour te dire que ce site est avant tout, une boîte à outils d'accessibilité. Il vient en complément du Jeu de Rôles éponyme. Il offre une tentative d'aide à la lecture. La segmentation par la couleur, la remise en page alignée à gauche, les pistes audio qui racontent la Geste, y sont autant de moyens supplémentaires d'accéder au plaisir du jeu.
ornement celtique

La Geste du Nadir est un Jeu de Rôles Post-Arthurien. Il vous propose un univers peuplé de personnages qui ont à combattre le désespoir issu de la fin du règne d’Arthur Pendragon. Le “bon roi” a vécu et son royaume reste désuni jusqu’à ce qu’une jeune femme retire à nouveau l’épée du rocher vingt-cinq ans plus tard. Un contexte teinté d’historicité qui s’inspire des multiples sources littéraires de la légende arthurienne ici mélangées, offre à vivre des aventures inédites...

Le Prologue vous présente et vous conte l’état de Britannia à l’orée de l’an 520.
L’Univers vous propose un voyage du nord au sud de la Grand Île, pour y découvrir les gens et les fiefs qui sont le sang et la chair du pays.
Les Cultes vous donnent un aperçu des croyances persistantes et nouvelles qui animent les coeurs et guident les esprits pour que le rêve arthurien survive malgré tout.
La Magie de Britannia lui est très particulière, elle mérite son propre grimoire incorporel.
Pendant que le vrai monde et ses Media parlent d’ores et déjà de la Geste du Nadir…
D’autres pages viendront s’ajouter à ces vélins déjà nombreux pour préciser les contours des cartes et des coeurs de ce pays imaginaire qui retient pourtant notre affection...

INTENTION

La Geste du Nadir est un Jeu de Rôles qui promeut les principes d’inclusion et de responsabilisation. Les thèmes abordés lors d’une partie de jeu doivent, nous le pensons, être présentés en amont de la séance pour permettre aux participant.e.s de décider si cela leur convient émotionnellement ou intellectuellement et s’entendre dire dès avant le jeu, que le plaisir sera partagé et n’existera au dépends de personne à la table. La note d’intention qui sert d’introduction à cet univers de jeu présente explicitement les choix et options philosophiques des auteurs. Si les idées et convictions à l’origine de cet univers de jeu ne vous conviennent pas, ne vous forcez surtout pas à l’utiliser, cela ne voudrait rien dire et n’aboutirait qu’à vous faire perdre votre temps alors que vous cherchez à passer un bon moment.

A aucun moment ces enjeux ne seront réels ni ne signifieraient qu’il est ici pris position sur des questions qui dépassent le cadre ludique. Toutefois, vu que le jeu de rôle a déjà prouvé qu’il est un très puissant outil de transmission, il faut entendre que préférentiellement, toute utilisation de ce contenu par des mineurs doit se produire sous la responsabilité parentale, ou d’un tuteur légal, ou encore dans un cadre d’animation conventionné.

HOMOLUDENS L’AVENIR EST TIEN

Évoquer le passé pour jouer, cela peut éveiller la conscience politique. J’ai compris au fil du temps ce qu’il était advenu de l’histoire de ma famille : elle est oubliée, car nous le serons toutes et tous, et surtout nous autres, qui passons le plus clair de notre temps à jouer. La moitié au moins, de l’activité humaine, dépend du souvenir de moments précis du passé mais la continuité de notre histoire échappe pourtant invariablement à l’espèce.

Se souvenir est un travail, un devoir disent certains, je pense pour ma part que c’est surtout une suite de décisions à prendre. Mes souvenirs seront-ils vraiment les miens ? Quelles sont les choses, les humains, les événements, que je veux garder en mémoire ? Vais-je pouvoir le transmettre à la génération qui vient ? Pourquoi faire ?

Le jeu de rôles sur bases historiques, même s’il est uchronique, répond à toutes ces questions par le fait qu’il demande à peu près la même passion, le même travail que n’importe quelle autre évocation plus « sérieuse » du passé. A ceci près que pendant nos séances de jeu, cette évocation doit parvenir à « être plus vrai que nature » au moment d’incarner les personnages que nous imaginons ensemble. Il faut alors que le faux sonne plus vrai que la réalité.

Et c’est là que de nouvelles décisions sont à prendre : « pourquoi » cette époque ? Pourquoi cette façon de la présenter ? La question d’après est plus technique. C’est :  « comment » ? Parce que les deux questions sont enchaînées l’une à l’autre mais demeurent indépendantes.